L’harpagophytum (Pedaliaceae) ou griffe du diable est une plante robuste qui pousse dans la savane du sud de l’Afrique. La racine est équipée de crochets qui s’accrochent à la fourrure des animaux. Le surnom de griffe du diable est probablement lié au fait que les animaux se blessent douloureusement à cause des crochets.

Il a une racine bulbeuse qui peut mesurer jusqu’à 1,5m de long. Les feuilles sont de couleur gris / vert et les fleurs sont assez grandes et de couleur rouge et pourpre. Il produit des fruits ligneux pouvant mesurer jusqu’à 35cm de hauteur. La griffe du diable appartient à la même famille que le sésame et on en trouve actuellement en Namibie, en Afrique du sud et au Botswana sur des sols secs et sablonneux.
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Une plante important en phytothérapie
Cette plante introduite en Europe dans les années 50 a connu un boom dans les années 70 en phytothérapie comme plante médicinale. On utilise même ses bienfaits pour les chiens et les chevaux.

Même si la griffe du diable a pris en 2004 la troisième place dans le top des ventes de médicaments à base de plantes en Allemagne, son histoire est relativement courte. Les recherches pharmaceutiques par des personnes comme Otto Heinrich n’ont commencé qu’à partir de 1903.

En raison de la très forte demande, la cueillette sauvage a des effets négatifs sur la prolifération et est souvent la seule source de revenus des autochtones. Les récoltes ne pouvant pas être simplement interdites, les récoltants ont appris des techniques de collectes saines et durables. La racine principale reste et seules les racines secondaires sont récoltées. Une plante peut donc être récoltée tous les quatre ans.

Les personnes habituées à l’effort physique soutenu ainsi que les sportifs accordent elles aussi à l’harpagophythum, un intérêt tout particulier en raison des capacités récupératrices qu’elle procure et la souplesse qu’elle donne.

Le principe actif Harpagoside (Anti-inflammatoire) est principalement présent dans les racines. Les autres ingrédients principaux sont des glycosides iridoïdes, flavonoïdes, acides gras insaturés, l’acide cinnamique et de l’acide chlorogénique.